AUBRY JD, RUSH E / L’avènement de la e-santé vient impacter de nombreux domaines dans la pratique soignante dont l’Éducation Thérapeutique du Patient (ETP). L’incidence de l’introduction de Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en santé de type serious game reste peu étudiée dans le domaine de l’e-ETP.

JACQUEMET S / À l’instar de l’émergence de l’éducation thérapeutique du patient (ETP) dans les milieux médicaux, le virage numérique vient questionner de nombreuses pratiques éducatives établies et ouvre sur de nouveaux possibles. Que ce soit sur les temporalités, sur les conditions du suivi ou sur les environnements pédagogiques, le recours à l’ETP numérique (e-ETP) s’inscrit dans un enrichissement des ressources. Toutefois, l’ETP ne peut pas se résoudre qu’à du distanciel au risque de perdre ses valeurs fondatrices et séparer la prise en charge thérapeutique de l’accompagnement éducatif.

AGENCE REGIONALE DE SANTE NOUVELLE-AQUITAINE / Le programme numérique d’éducation thérapeutique des patients (e-ETP) IMPULSE, d’une durée de 1 an, accessible sur orientation médicale du médecin traitant et des sages-femmes, est destiné aux patients de Nouvelle-Aquitaine atteints de surpoids et d’obésité modérée. Ce programme s’inscrit, ainsi, dans le parcours de soins du patient.

CABREJO L, PAPELIER M, GRIMALDI A / Après un rappel des fondamentaux de l’éducation thérapeutique (ETP), l’article fait le constat des limites actuelles de l’ETP malgré son incontestable développement institutionnel. La pratique médicale dominante reste centrée sur la maladie et pas sur la personne, seuls 5 % des patients ayant une maladie chronique bénéficient de l’ETP, 80 % des programmes d’ETP sont hospitaliers et l’absentéisme aux ateliers reste important. Les raisons de ces limites sont analysées. Pour les surmonter et mieux répondre aux besoins, l’ETP devra s’adapter grâce aux développements de l’e-ETP, du partenariat patients/soignants, de la coordination ville-hôpital, des infirmières de pratique avancée (IPA). Encore, faut-il que l’éducation reste intégrée aux soins et ne devienne pas une prestation supplémentaire à la carte dissociée des soins.

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