Depuis 2009, Je t’aime mon cœur propose un suivi personnalisé, pluridisciplinaire et gratuit aux personnes non-malades présentant des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires sur des territoires prioritaires du Grand Est. Depuis son lancement, près de 4000 personnes ont été accompagnées par une équipe de professionnels paramédicaux. Cette année, Je t’aime mon cœur s’offre une nouvelle jeunesse avec la réactualisation de ses outils de communication, dans un objectif : valoriser le pouvoir d’agir des personnes et les bienfaits qu’elles peuvent retirer de cet accompagnement.

 

Le renouveau de « Je t’aime mon cœur » pour 2021

Fin 2019, le programme régional de réduction des risques cardio-vasculaires Je t’aime mon cœur a fêté ses 10 ans d’existence. Après une année 2020 où le programme a dû s’adapter au contexte sanitaire, l’année 2021 s’annonce comme celle d’un nouveau départ pour Je t’aime mon cœur, avec une nouvelle campagne de communication. Plus moderne, cette nouvelle campagne est axée sur la parole des personnes et les effets bénéfiques ressentis par ces dernières à l’issue de leur suivi.

 

Je t’aime mon cœur, comment ça marche ?

Je t’aime mon cœur propose à toute personne âgée de 30 à 65 ans et présentant des facteurs de risque de maladies cardio-vasculaires un accompagnement personnalisé, pluridisciplinaire et intégralement pris en charge par une équipe de professionnel·les formé·es : infirmières coordinatrices, diététicien·nes, psychologues, tabacologues et enseignantes en activité physique en partenariat avec le dispositif Prescrimouv ou le groupe associatif Siel Bleu. Les personnes y sont accompagnées à trouver leurs propres solutions pour mieux gérer et diminuer leurs facteurs de risque cardiovasculaire et leurs conséquences sur la santé.

Quelques chiffres clés 

  • 12 500 décès par an par maladies cardio-vasculaires en Grand Est
  • 10 ans d’existence du programme
  • Près de 4 000 personnes incluses dans le programme depuis son démarrage en 2009
  • 180 médecins des territoires concernés ont orienté au moins un patient entre 2017 et 2019
  • Plus des 2/3 des personnes atteignent leurs objectifs dès la fin du programme : perte de poids, rééquilibrage alimentaire, reprise d’une activité physique, arrêt du tabac, gestion du stress
  • 91 % des personnes déclarent se sentir mieux moralement et 83% avoir plus confiance en elles
  • 97 % des personnes ayant suivi la totalité du programme en sont satisfaites

« Mon médecin m'a conseillé ce programme, j'y ai trouvé une équipe de professionnelles qui m'ont aidée à perdre du poids, à me sentir mieux dans ma tête et mieux dans mon corps, et sous la coordination de l'infirmière. J'avais arrêté de fumer seule et elles m'ont toutes aidée à passer à l'étape supérieure : être mieux dans ma peau, dans ma vie. Merci à toute l’équipe. »
Cécile, 54 ans, adhérente au programme

 

Comment bénéficier de cet accompagnement ?

Pour intégrer le programme, rendez-vous sur le site internet du programme pour télécharger la feuille de repérage des risques. Celle-ci doit être remplie par le médecin traitant. Celui-ci dispose également d’exemplaires de cette fiche à son cabinet. Ensuite, il suffit d’appeler le numéro du programme 03 83 47 83.29 pour prendre un rendez-vous avec l’infirmière coordinatrice. Cet accompagnement est gratuit.

Plus d’informations sur : https://www.jetaimemoncoeur.fr

Le programme Je t’aime mon coeur est coordonné administrativement et financièrement par Filieris, piloté méthodologiquement par l’Ireps Grand Est et financé par le Régime Local d’Assurance Maladie d’Alsace Moselle, la région Grand Est et le Fonds de Prévention et de Promotion de la Santé Filieris.

 

Pour en savoir plus

Carole GRAVATTE · · 03 83 47 83 10

L’Ireps Grand Est accompagne l’Université de Lorraine dans la mise en place de temps d’échanges de pratiques en visioconférence à destination des étudiant·es référent·es Covid-19. Ils s’inscrivent en aval d’une formation interne, et ont pour objectif de renforcer les connaissances et compétences des référent·es sur l’éducation par les pairs dans le champ de la promotion de la santé, en leur offrant un espace de discussion pour construire ou animer des actions visant à ralentir la progression du Covid-19. 

 

Le contexte de crise sanitaire que nous connaissons depuis 2020, et notamment la réouverture des universités en septembre dernier, a poussé les établissements d’enseignement supérieur et de recherche à former des étudiants bénévoles associatifs à l’information des gestes barrières auprès de leurs pairs. 

C’est à partir des premières expériences des référent·es, que l’Ireps a développé un programme permettant d’échanger sur la posture d’éducateur, l’animation et la construction d’actions visant à ralentir la progression du Covid-19 parmi la communauté universitaire

Ces interventions visent à permettre aux étudiant·esréférent·es d’identifier leurs rôles, d’illustrer les déterminants de santé propres au Covid-19, d’expérimenter les attitudes facilitantes dans une situation d’échange entre pairs et d’analyser leur posture

Les compétences acquises par les référent·es leurs permettront de mieux appréhender les difficultés et les freins rencontrées par leurs pairs, dont bon nombre sont fortement impactés par la crise sanitaire. Ce projet vise également à identifier des pistes d’actions complémentaires en soutien à la qualité de vie des étudiant·es.

Cet accompagnement est réalisé grâce à un soutien financier de l'Agence régionale de santé Grand Est.

 

Pour en savoir plus

Sandrine De Oliveira · · 03 83 47 83 10

 

L’Ireps Grand Est analyse cinq initiatives mises en place au cours de la crise de la Covid-19 dans des établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS) accueillant en hébergement des personnes âgées et/ou des personnes adultes en situation de handicap, et visant à maintenir et/ou renforcer le lien social des résidents. Au service de la qualité des actions de ce type, ce projet vise à renforcer l'engagement politique des ESMS en faveur du lien social et les connaissances et les compétences des équipes professionnelles en la matière. 

 

Lors de la crise sanitaire que nous connaissons depuis 2020, et notamment du confinement lié à la Covid-19, les ESMS ont dû adapter leurs modalités d'organisation et d’accompagnement quotidien des usagers et des usagères. Il leur a fallu adopter une stratégie sanitaire et mettre en place un certain nombre de protocoles adaptés aux personnes fragiles. Les ESMS ont fait preuve de créativité et d’innovation, notamment dans la mise en place d'expériences favorisant le lien social pour faire face à l’isolement qui a pu être engendré par le confinement des personnes hébergées. 

A partir d’une analyse de la littérature portant sur le lien social et la gestion de crise en ESMS, l’étude menée par l’Ireps Grand Est permettra de comprendre ce qui a pu favoriser et/ou maintenir le lien social dans le cadre de la Covid-19, en interrogeant les professionnels, la direction, les personnes hébergées et leurs proches. Ces initiatives seront analysées à travers le prisme de la promotion de la santé et de critères permettant de contribuer à la réduction des inégalités sociales de santé. 

Dans un souci de pérennisation de ces initiatives et d’applicabilité dans d’autres contextes - de crise sanitaire ou plus ordinaire - des modalités de capitalisation, de partage et d’accompagnement seront proposées par l’Ireps Grand Est afin d’améliorer la qualité des actions en faveur du renforcement du lien social en ESMS.

De nombreux partenaires sont associés à ce projet, en particulier la CRSA Grand Est, l'ARS Grand Est et le Creai Grand Est quiforts de leur expertise du champ médico-social et du handicap, de leur connaissance des acteurs et du travail en réseau, enrichiront la mise en œuvre de ce projet.

Ce projet est financé par la Conférence nationale de la santé et de l’autonomie et l’Agence régionale de santé Grand Est.

La participation des seniors à la vie citoyenne, la mise en place d'une dynamique territoriale autour des personnes de plus de 55 ans ou la mobilisation des acteurs sont autant de leviers pour répondre aux défis du vieillissement de la population. Face à ces enjeux, l'Ireps Grand Est mène un projet en faveur du lien social chez les seniors, en s’appuyant sur une démarche participative, positive et globale, développée étroitement avec les acteurs du territoire.

 

Seniors et acteurs locaux au service du lien social 

Grâce à la mobilisation d'un groupe de personnes âgées de plus de 55 ans, nommé "Les Relais Seniors" et avec leur expertise de vie et d’usage, ce projet propose de soutenir l’existant en matière d’activités proposées dans un quartier et de favoriser l'expression des besoins des seniors et l’adéquation de l’offre du territoire avec ceux-ci. Formés et accompagnés par l'Ireps Grand Est, les "Relais Seniors" recueillent la parole de leurs pairs sur leur territoire, pour ensuite proposer un plan d’actions adapté : mise en œuvre ou amélioration d’une communication sur l'offre existante, réadaptation des actions existantes, mise en place de nouvelles activités… Cette démarche favorise ainsi la participation sociale et l’engagement des politiques locales en faveur des personnes de plus de 55 ans.

Ce projet implique tant les seniors que l'ensemble des acteurs locaux, permettant l'émulation d'objectifs communs en faveur du maintien du lien social sur le territoire.

Ce projet vise également à renforcer la dynamique partenariale et la coordination des acteurs du territoire – collectivités, associations locales, clubs seniors, centres sociaux… - autour des seniors. Il offre un espace de rencontre et d’échanges entre les habitant·esles élu·es, les professionnel·les et les bénévoles.

 

Une première expérimentation qui a porté ses fruits 

D’abord expérimenté par l’Ireps dans le quartier Neudorf de Strasbourg en 2017, le projet "Les Relais Seniors" est aujourd'hui étendu à d'autres territoires en Grand Est, dans le Bas-Rhin, le Haut-Rhin et prochainement en Meuse. La première expérimentation avait en effet produit des résultats positifs : certains lieux d’activités ont vu leur fréquentation augmenter, de nouvelles actions sur le territoire ont été engagées ou encore les liens entre les acteurs du territoire se sont vus renforcés. A la fin du projet, la dynamique s’est poursuivie par l’intermédiaire du Conseil de quartier avec la création d’un groupe de travail constitué de structures et d’habitant·es.

 

Participation sociale des aînés : ce que dit la science 

Ce projet s’appuie sur les préconisations issues des données de la recherche et des facteurs-clés favorisant la participation sociale des aînés, identifiés par l’Institut national de santé publique du Québec : 

  • Utilisation d'approches de proximité pour prendre contact avec les aînés dans leur milieu de vie et avec les acteurs existants.
  • Conception d'activités reconnaissant et respectant les intérêts, les besoins, les expériences et la culture des aînés auxquels elles s’adressent.
  • Soutien de la capacité d’action des aînés dans un contexte où les relations et les rôles sociaux sont importants et porteurs de sens. 
  • Considération des aînés comme les premiers et principaux acteurs des projets visant leur participation socialeà la planification, laréalisation et l’évaluation des programmes, et ce, non seulement pour effectuer des tâches techniques, mais aussi pour contribuer à la prise de décisions.
  • Utilisation d'approches participatives et démocratiques, s'éloignant des approches directives ou infantilisantes.
  • Programmes de durée suffisante, d’au moins six mois, afin de permettre le développement du sentiment d’appartenance et de relations significatives.

Ce projet est soutenu financièrement par les Conférences des financeurs 67 et 68, Pro BTP, Groupe Malakoff Humanis, Groupe Agrica, la Carsat Nord Est et la Fondation de France.

 

Pour en savoir plus 

 

Mise à jour : 22 janvier 2021

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