MINISTERE DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE ET DE LA COHESION DES TERRITOIRES / Le bilan de la qualité de l’air extérieur en France en 2022 confirme que la qualité de l’air s’améliore en lien avec la réduction des émissions de polluants. Ces progrès font suite à la mise en oeuvre depuis plusieurs années de stratégies et plans d’action dans différents secteurs d’activité. Toutefois, même si les teneurs en polluants dans l’air baissent, des dépassements de seuils réglementaires de qualité de l’air fixés pour la protection de la santé humaine persistent, en particulier pour l’ozone, le dioxyde d’azote (NO2) et les particules de diamètre inférieur ou égal à 10 μm (PM10). En 2022, quatre agglomérations ne respectent pas les seuils réglementaires de qualité de l’air pour le NO2, deux pour les PM10 et 20 pour l’ozone. Six épisodes de pollution d’ampleur nationale en métropole (trois à l’ozone et trois aux PM10) ont également été observés.

SUAREZ-CASTILLO M, COSTEMALLE V, BENATIA D, LE THI C / La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une étude sur les inégalités de santé chez les jeunes enfants en lien avec la pollution de l’air. Au-delà des différences d’exposition, qui sont en défaveur à la fois des jeunes enfants des ménages les plus aisés et des ménages les plus modestes, il existe de fortes disparités de vulnérabilité vis-à-vis de la pollution de l’air. 10 % des enfants concentrent l’essentiel des effets observables lors d’une augmentation de l’exposition à la pollution de l’air avant leur premier anniversaire, via le recours aux soins en lien avec certaines pathologies respiratoires. Plus souvent dans un moins bon état de santé à la naissance, ils ne sont pas répartis de façon égale sur l’échelle de niveaux de vie des parents : parmi ces enfants les plus affectés, le dixième le plus modeste est 1,6 fois plus représenté que le dixième le plus aisé.

MINISTERE DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE ET DE LA COHESION DES TERRITOIRES / Cette publication présente les résultats d’une enquête réalisée en mai 2022 auprès de 4 700 personnes résidant en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer. L’objectif de cette enquête était de saisir comment les Français perçoivent les risques naturels (inondation, séismes, cyclones, etc.) et technologiques (risques industriels et nucléaires) auxquels ils sont potentiellement exposés. En s’intéressant tout à la fois au vécu passé, au ressenti présent et à l’inquiétude exprimée face au futur, l’enquête s’est employée à caractériser le rapport qu’entretiennent les personnes résidant dans des communes exposées : qui a conscience de son exposition à tel ou tel risque ? le fait d’avoir déjà vécu une catastrophe naturelle ou technologique par le passé a-t-il une incidence sur la relation aux risques des enquêtés ? comment perçoivent-ils les risques liés au changement climatique à l’échelle de leur territoire de vie ?

QUIRION P, LEROUTIER M / Marginal et en déclin partout en France au début des années 1990, le vélo a fait un retour remarqué à Paris. Entre 2018 et 2022, la fréquentation des aménagements cyclables y a été multipliée par 2,7 et a encore doublé entre octobre 2022 et octobre 2023. Aux heures de pointe y circulent maintenant plus de vélos que de voitures.

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