RESEAU FRANCAIS DES VILLES-SANTE DE L'OMS / Les Inégalités Sociales de Santé se développent dès les « 1000 premiers jours de vie ». Cet ouvrage souligne comment, au travers de la multitude de missions qu’elles assurent, les collectivités locales disposent de leviers pour agir dès les premiers temps de la vie.

ARS BRETAGNE / Depuis 2017, le nombre de fumeurs quotidiens diminue. Le tabagisme reste néanmoins un marqueur social : les personnes en situation de précarité et d'exclusion sont aujourd'hui les plus consommatrices de tabac.

DREES / L’aide et l’action sociales en France représentent 10 % des dépenses de protection sociale et 3,2 % du produit intérieur brut. Elles sont principalement gérées par les départements. Fin 2016, ces derniers octroient 4,1 millions de prestations d’aide sociale, pour une dépense annuelle nette de 37 milliards d’euros, un montant qui a progressé de 2 % en un an et de 13 % en cinq ans.

Sont définis et décrits le périmètre de l’aide et l’action sociales, le financement et le personnel dédié à l’aide sociale départementale. Puis, chaque type d’aide est analysé pour les personnes âgées, les personnes handicapées, l’aide sociale à l’enfance et l’insertion.

L’ouvrage expose les caractéristiques des bénéficiaires de l’aide sociale et la répartition des dépenses associées et propose des rétrospectives et des mesures des disparités territoriales. Cette nouvelle édition s’enrichit d’une étude de l’action sociale des communes et des intercommunalités.

DREES / En tant qu’acteurs clés du premier recours, les médecins généralistes ont un rôle central dans la prise en charge des patients en situation de vulnérabilité sociale. Ce rôle peut, cependant, s’avérer complexe car la prise en charge de ces patients soulève différents types de problèmes : des diffcultés cliniques (notamment la fréquence de la multimorbidité), des durées de consultation plus importantes, une coordination souvent délicate avec les secteurs social et médico-social.

Malgré ces diffcultés, plus de huit médecins généralistes sur dix estiment qu’il relève de leur rôle d’adapter leur relation au patient selon sa situation sociale, mais aussi de repérer les patients en situation de vulnérabilité sociale. Plus d’un médecin généraliste sur deux souhaiterait ainsi être mieux formé à la prise en charge de ces patients.

Par ailleurs, ces diffcultés et ces besoins de formation semblent plutôt atténués par l’expérience que peut représenter une plus grande confrontation à la vulnérabilité sociale dans la patientèle.

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