AGENCE DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE / En 2015, l'ADEME a lancé un appel à intention de recherche en sciences humaines et sociales alors assez précurseur « GASPI-IR - Mobilisation de la notion de gaspillage ». Depuis lors, le terme de gaspillage a été développé et explicitement mobilisé par les politiques publiques et, plus récemment, dans la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire. Pour répondre au défi d'engager la France dans une transition écologique, moins consommatrice de ressources, générant moins d'impacts environnementaux et plus solidaire, nos modes de production et de consommation doivent évoluer. Ce changement suppose une implication du consommateur, une remise en cause de ses pratiques de consommation ou de ses modes de vie. Comment la recherche permet-elle d'explorer les comportements des Français autour du gaspillage ? Comment l'aversion spontanée des Français face au gaspillage alimentaire peut-elle constituer un levier pour les mobiliser plus largement sur les enjeux liés aux ressources finies de la planète ?

DELDEVRE V. / Sans souci d’exhaustivité et sans nier les apports de l’interdisciplinarité, cet article présente quelques contributions à la connaissance des inégalités environnementales, issues d’enquêtes sociologiques conduites sur les territoires français. Nous postulons, afin de tester ici quelques avancées issues de ces recherches que les inégalités environnementales ne peuvent uniquement se déduire des variables socio-économiques, quand bien même celles-ci jouent un rôle structurant.

Par ailleurs, deuxième hypothèse, les politiques de protection de l’environnement, y compris dans leurs réformes participatives, contribuent le plus souvent à renforcer les inégalités plus qu’à les atténuer, malgré les objectifs d’équité affichés. Enfin, dernière hypothèse, se multiplient en France en ce début de siècle des mouvements sociaux pour la justice environnementale qui peuvent contribuer à lutter contre les inégalités sociales et environnementales.

RESEAU FRANCAIS DES VILLES-SANTE DE L'OMS / Les espaces verts et la nature en ville sont susceptibles, selon certaines caractéristiques, d’avoir un impact sur un grand nombre de déterminants de santé (activité physique, qualité de l’air, de l’eau, cohésion sociale, etc.), et constituent en cela un moyen d’action pouvant être mobilisé pour promouvoir la santé et le bien-être de tous et réduire les inégalités. Pour soutenir les actions des villes et intercommunalités, des conférences ont été proposées ainsi que des temps d’échange et de partage d’expériences.

Forts de constat et d’une forte participation (plus de 150 participants) lors du colloque, les plénières, les différents ateliers et les communications affichées ont permis l’exploration et la réflexion notamment sur les thèmes suivants : mise en œuvre des démarches de santé dans toutes les politiques, et identification des actions les plus prometteuses en matière de santé et d’équité grâce aux espaces verts.
Cette année, le Colloque national des Villes-Santé a été organisé en collaboration avec les membres de l’équipe de recherche du projet GREENH-City (GoveRnance for Equity, ENvironment and Health in the City).

SOCIETE FRANCOPHONE DE SANTE ET ENVIRONNEMENT / La Société francophone de santé et environnement (SFSE) a organisé son Congrès 2019 sur le thème "Les inégalités socio-environnementales de santé : vers une approche interdisciplinaire". Les actes sont disponibles en ligne. 

Se connecter