PSYCOM / La crise sanitaire a révélé que la santé mentale représente un enjeu aussi bien aux niveaux politique, que social et culturel. Car si la psychiatrie concerne les personnes qui ont besoin de soins psychiatriques, la santé mentale concerne toute la population. Les municipalités sont en première ligne pour s’emparer de cet enjeu sur leur territoire.

Les équipes municipales sont confrontés quotidiennement aux besoins en santé mentale de leur population et souvent agissent déjà, mais certaines et certains :

  • peuvent se sentir démunis face aux problèmes de santé mentale,
  • veulent agir mais ne savent pas par où commencer, ni comment mobiliser leurs services municipaux,
  • se sont déjà emparé du problème mais veulent en faire plus,
  • pensent que les problèmes de santé mentale relèvent essentiellement des services de psychiatrie, de la gestion des situations de crise (problèmes de voisinage, sécurité publique) et des hospitalisations sans consentement ou pensent que la santé (mentale) ne relève pas de leurs prérogatives électives

Or toutes et tous peuvent agir en faveur de la santé mentale de leur population.

Cette brochure « La santé mentale dans la Cité » a été rédigée pour aider les municipalités à :

  • comprendre les enjeux et les déterminants de la santé mentale et du rôle de coordination territoriale que l’on peut jouer en tant qu’élue ou élu.
  • éveiller et soutenir l’envie d’agir, présenter des exemples d’actions, proposer des ressources et des outils pour les services municipaux.
CPN / Cette 4ème Journée de Promotion de la Santé Mentale (JPSM), proposée par le Département de Promotion de la Santé Mentale du Centre Psychothérapique de Nancy, a pour objectif de permettre à chacun d’appréhender différentes dimensions du « faire ensemble » dans le champ de la santé mentale et à différents moments de la vie.
 
Cette rencontre, organisée en visioconférence, proposera dans un premier temps une réflexion sur le « faire ensemble » dans sa complexité et ses vertus. Ensuite, diverses expériences viendront illustrer la dynamique de l’action collective en croisant les regards de citoyens, de professionnels, d’usagers.
 
Cette journée s’adresse à tous les acteurs de la communauté ayant la possibilité d’agir en matière de santé mentale : élus, usagers, familles, proches et aidants, monde associatif, professionnels de collectivités territoriales, des secteurs social, sanitaire, médico-social et de l’enseignement.
 
Cette 4ème JPSM devrait permettre à chacun d’identifier sa place, son rôle et en quoi « faire ensemble » pour promouvoir la santé mentale est un exercice complexe, qui demande un investissement dans la durée et qui n'est peut-être pas si compliqué… si tant est que nous soyons d’accord sur le « pourquoi agir ensemble ? ».
  • Plus de détails sur le programme de la journée : bit.ly/2SQWU6u
  • Pour vous inscrire, n'hésitez pas remplir le formulaire suivant : bit.ly/3ov5Hae
  • Pour vous connecter à la visioconférence via Teams, suivez ce lien : bit.ly/3hAFeXi

MINISTERE DES SOLIDARITES ET DE LA SANTE / Le contexte sanitaire que nous traversons a durement mis à l’épreuve la santé mentale des Français et tout particulièrement, celle des plus jeunes. Face à cet enjeu majeur de santé publique, le président de la république a annoncé le 14 janvier dernier la tenue avant l’été 2021 d’assises de la santé mentale et de la psychiatrie. Dans cette optique, le ministère des solidarités et de la santé lance une grande consultation pour recueillir les attentes, préoccupations et propositions de l’ensemble des acteurs (professionnels, patients, familles) mais aussi de la société dans toutes ses composantes.

INSTITUT MONTAIGNE / La pandémie actuelle, parce qu’elle génère incertitude, peur, isolement et deuils, a et aura des conséquences fortes sur la santé mentale des Français. Entre fin septembre et début novembre 2020, la prévalence des troubles dépressifs a doublé, touchant tout particulièrement les jeunes et les plus précaires. La hausse des souffrances psychiques et les impacts psychiatriques de la pandémie vont sans aucun doute constituer l’un des grands défis des prochaines années.

En proposant une prise en charge innovante des troubles les plus fréquents (la dépression, les troubles anxieux, les troubles du stress post-traumatique), cette étude ouvre la voie à une approche centrée sur les patients, à moins de stigmatisation et à un meilleur accès aux soins. S’appuyer sur les médecins généralistes et les pédiatres pour la prise en charge des troubles fréquents, intégrer la prise en charge de la santé mentale en médecine de premiers recours, favoriser les collaborations entre professionnels et le partage d’information grâce au digital constituent autant de pistes pour améliorer de façon significative la prise en charge des patients.

Cette étude s’appuie sur les travaux scientifiques menés depuis plus de vingt ans sur ce sujet et sur de nombreux échanges avec des médecins de premiers recours, des patients, des psychiatres et des psychologues en France comme aux États-Unis.

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