IRDES / Les expérimentations Paerpa (Parcours santé des aînés), lancées en 2014 dans neuf territoires pilotes, ont pour objectif d'améliorer la prise en charge et la qualité de vie des personnes âgées de 75 ans et plus et de leurs aidants. Les projets visent à faire progresser la coordination des différents intervenants des secteurs sanitaire, social et médico-social pour améliorer la qualité de la prise en charge globale, prévenir la perte d'autonomie et éviter le recours inapproprié à l'hospitalisation.

MINISTERE DES SOLIDARITES ET DE LA SANTE / Aujourd’hui, la France compte 1,5 million de personnes de 85 ans et plus. A l’horizon 2050, elles seront 4,8 millions. En 2016, près 7 500 EHPAD accueillaient plus de 600 000 personnes âgées et près de 760 000 personnes âgées en perte d’autonomie bénéficiaient des prestations d’un service d’aide et d’accompagnement à domicile.

CCNE / Le vieillissement de notre société est aujourd’hui une réalité démographique indéniable et qui invite à repenser notre façon de vivre ensemble pour permettre une meilleure inclusion des personnes âgées. Des mesures législatives ont ainsi été entreprises ces dernières années pour faire face à cette réalité, que ce soit par la loi de 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement ou bien par celle de 2016 relative à la modernisation de notre système de santé. C’est dans ce contexte social et politique que le CCNE a choisi de s’autosaisir pour traiter des enjeux éthiques du vieillissement, trop peu présents à ses yeux dans la construction des politiques publiques relatives à l’accompagnement des personnes âgées : comment rendre la société davantage inclusive vis-à-vis de ses citoyen(ne)s les plus âgé(e)s ?

SANTE PUBLIQUE FRANCE / Comment promouvoir la participation sociale des personnes âgées ? L’idée est noble, mais il y a un travail immense pour que ce postulat devienne réalité. Tel est le constat que dresse ce dossier central. Or l’enjeu est majeur : les personnes âgées qui bénéficient d’un environnement favorable à leur participation sociale sont en meilleure santé, physique et mentale comme en attestent les études scientifiques. En d’autres termes participer à la vie sociale est bon pour la santé des Aînés. Encore faut-il que l’environnement y soit propice, ce n’est pas la personne qui décide de participer, c’est la société qui peut réunir les conditions favorables. C’est ce que l’on appelle la promotion de la santé. 20 experts ont contribué à ce dossier central.

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