SFSP / La Société française de santé publique a réuni des acteurs (professionnels, familles) de la parentalité afin de créer un outil numérique permettant de contribuer à la réflexion éthique sur "l’accompagnement à la parentalité" et de réfléchir aux pratiques, aux postures et aux modalités de cet accompagnement.

Cet outil a pour vocation d’être utilisé en équipe, dans tout type de structure où les professionnels peuvent être amenés à accompagner des personnes dans leur parentalité.

Il vise à encourager la réflexion collective autour des questions éthiques liées à l’accompagnement à la parentalité, telles que « A quoi ça tient la confiance ? », « Ne pas imposer un modèle, mission impossible ? » ou « La "parentalité", ça désigne qui et quoi ? ».

Vous pouvez ainsi parcourir les différents contenus (réflexions d’ordre philosophique, témoignages de professionnels et de familles), puis échanger ensemble sur ce qu’ils vous inspirent, les questions que cela suscite, les réponses que vous pouvez construire ensemble.

Pour chaque partie, des ressources sont également proposées « pour aller plus loin ».

SFSP / Bruno Falissard, pédopsychiatre, biostatisticien, professeur de santé publique et directeur de recherche à l'Inserm, discute la problématique de l'exposition des jeunes enfants aux écrans.

PSFP est un programme de valorisation et de renforcement des compétences familiales, à destination des familles avec enfants de six à onze ans, qui s’inscrit dans le champ de la promotion de la santé mentale. Validé scientifiquement et retenu par Santé publique France, implanté dans 35 pays et dans plus de 30 villes en France, ce programme a été adapté à la culture française et développé sur le territoire national par le Codes 06 (Alpes Maritimes).

Son objectif est à la fois de favoriser des comportements favorables au sein des familles, mais également d’améliorer l’environnement de ces familles par une meilleure coordination et le développement d’une approche positive globale des professionnel·les, en relation avec les familles.

En 2018, dans le cadre d’une réflexion globale sur la parentalité, l’ARS Grand Est a souhaité impulser et soutenir son implantation en Grand Est, avec l’appui de l’Ireps Grand Est qui en est aujourd’hui le développeur local. La mise en place de ce programme est en cours, en 2019 et 2020 sur les villes de Charleville-Mézières, Essey-lès-Nancy et Mulhouse.

Le déploiement de ce programme est porté par une ville volontaire ou à défaut par un acteur local et mobilise de nombreux partenaires : collectivités, CCAS, Education nationale, Conseils départementaux, maisons des solidarités, CAF, associations locales et centres sociaux, professionnel·les de santé, CMP enfants… Il s’inscrit dans la dynamique existante sur les territoires et en complémentarité avec les actions déjà en place. La mise en place du programme implique la constitution et la coordination de trois groupes :

  • un groupe « expert », formé à PSFP, rassemblant les partenaires locaux en contact avec les familles, au quotidien ;
  • un groupe de personnes chargées de l’animation des ateliers et formées à PSFP ;
  • un groupe d’une dizaine de familles volontaires par territoire d’implantation.

Le programme propose aux familles un cycle d’ateliers gratuits, sur 14 semaines de suite. Les ateliers sont basés sur l’expérimentation par les familles et se déroulent autour d’échanges, de mises en situation, de jeux, d’activités à expérimenter ensuite à la maison.

QUESTION SANTE / Le burn-out professionnel, ce mal qui touche de nombreuses personnes dans le monde du travail, on connaît. Mais le burn-out parental ? Le concept est relativement neuf. Il traduit cependant assez bien l’épuisement total qui frappe de plus en plus de parents. Non plus les seules mères comme on peut (encore) l’entendre ici et là, mais bien les parents. Les parents sont donc en souffrance… Dès lors, les aider est une évidence. Face à cette interrogation, le « qui » et le « comment » deviennent toutefois de vrais casse-têtes quand les professionnels et les politiques sont eux aussi quelque peu déboussolés.

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